Statistiques résidentielles du 1er trimestre pour le marché immobilier de la RMR de Montréal
24 avr. 2020Malgré la pandémie, le marché immobilier de la RMR de Montréal a poursuivi son élan au 1er trimestre 2020 en enregistrant une hausse de 13 % des ventes résidentielles totales.
À l’échelle de la RMR, les prix médians ont augmenté, et ce, dans toutes les catégories de propriétés : unifamiliales (+11 %), copropriété (+12 %) et plex (+16 %).
Les inscriptions en vigueur ont reculé pour un 19e trimestre consécutif, enregistrant une baisse de 32 % de moins qu’au 1er trimestre 2019.
Note sur la COVID-19 : Les statistiques publiées dans ce communiqué reflètent les ventes recensées du 1er janvier au 31 mars 2020, une période relativement peu affectée par la COVID-19. Pour en savoir plus sur l’impact actuel de la pandémie et sur nos prévisions pour les mois à venir pour le marché immobilier québécois, surveillez la sortie prochaine de notre analyse.
L’Île-des-Sœurs, le 23 avril 2020 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 14 662 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du premier trimestre de 2020, soit une hausse de 13 % par rapport à la même période en 2019.
Ventes
- Avec 14 662 transactions conclues (+13 %), le marché immobilier de la RMR de Montréal a poursuivi son élan en affichant une 23eaugmentation trimestrielle consécutive des ventes résidentielles. Il s’agit aussi du meilleur début d’année enregistré depuis 2000 au chapitre des ventes.
- Les petits immeubles locatifs de deux à cinq logements ont réalisé la plus forte croissance parmi les trois catégories de propriétés, avec un bond de 24 %. Les 1 234 ventes de plex enregistrées au premier trimestre correspondent à un record pour cette période de l’année.
- Les ventes de maisons unifamiliales (8 099) et de copropriétés (5 317) ont pour leur part connu des augmentations respectives de 12 % et de 13 %.
- Tous les grands secteurs de la RMR, sans exception, ont enregistré une hausse des ventes résidentielles : Laval (+26 %), Saint-Jean-sur-Richelieu (+22 %), la Rive-Nord (+17 %), la Rive-Sud (+12 %), l’île de Montréal et Vaudreuil-Soulanges (+8 %).
Prix
- À l’échelle de la RMR, les maisons unifamiliales (360 000 $), les copropriétés (279 500 $) et les petits immeubles locatifs (595 000 $) ont tous enregistré des progressions notables de leur prix médian, soit respectivement de 11 %, 12 % et 16 %.
- Les secteurs de la Rive-Sud et de Vaudreuil-Soulanges se sont démarqués en affichant les plus fortes hausses du prix médian des maisons unifamiliales, soit des augmentations respectives de 15 % et de 14 %.
- Deux secteurs se sont aussi distingués au chapitre de la croissance des prix médians des copropriétés : l’île de Montréal (+19 %) et Saint-Jean-sur-Richelieu (+17 %).
Inscriptions en vigueur
- Les inscriptions en vigueur ont reculé pour un 19etrimestre consécutif, avec en moyenne 14 785 propriétés à vendre sur le système Centris dans la RMR de Montréal, soit 32 % de moins qu’à la même période de l’année précédente.
- Par catégories de propriétés, des baisses importantes de 26 %, 32 % et 40 % ont été observées pour les inscriptions d’unifamiliales, de plex et de copropriétés respectivement.
Conditions du marché et délais de vente
- La forte baisse des inscriptions en vigueur, combinée à la hausse des ventes, a contribué à resserrer davantage le marché. Ceci profite nettement aux vendeurs puisqu’il ne faudrait que quatre mois environ, à ce rythme, pour écouler l’inventaire d’inscriptions en vigueur pour chacune des catégories de propriétés.
- Le marché s’est particulièrement resserré à Saint-Jean-sur-Richelieu et sur la Rive-Nord de Montréal.
- Les délais de vente se sont raccourcis pour chacune des catégories de propriétés ; il fallait compter en moyenne 58 jours (-14) pour vendre une unifamiliale, 61 jours (-26) pour une copropriété et 63 jours (-13) pour un plex.
« Le marché de Montréal a connu une activité record en début d’année, sur la lancée d’une fin d’année tout aussi exceptionnelle. Dans la même période, le nombre d’inscriptions en vigueur s’est contracté davantage dans tous les secteurs », souligne Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ.
« Le marché de la revente se resserre encore plus dans toute la RMR, ce qui exerce une pression supplémentaire et généralisée sur les prix », ajoute Charles Brant, directeur de l’analyse du marché à l’APCIQ. « Le plein impact de la crise sanitaire ne se fera sentir sur les ventes qu’au cours des deux prochains trimestres. Cela dit, les conditions extrêmement serrées du marché et les conditions de financement très favorables contribueront à en limiter les conséquences négatives sur les prix. »
Pour consulter les statistiques du marché pour l’ensemble de la province, cliquez ici.