Les prévisions immobilières pour 2021
02 fév. 2021L’année 2020 a été particulière. C’est le moins qu’on puisse dire!
Le marché immobilier n’a pas été à l’abri de toutes turbulences, mais les résultats sont positifs.
Certes, les courtiers immobiliers ont dû cesser leurs opérations au printemps 2020, mais cette période d’ajustements nous a permis de bien planifier la relance. Dès l’été, les activités immobilières étaient de nouveau sur les rails.
Une année 2020 exceptionnelle
L’APCIQ a répertorié 112 476 ventes dans la province en 2020, soit une hausse de 17% par rapport à 2019, du jamais vu! Et ce, même si le marché québécois a été marqué d’une baisse de 29% des inscriptions par rapport à 2019. Sur l’île de Montréal, le nombre de transactions immobilières est demeuré stable par rapport à 2019 (+1%). C’est sur la Rive-Nord (+20%) et sur la Rive-Sud (+8%) que les hausses sont les plus marquées. Source : APCIQ
Janvier 2021 établit déjà de nouveaux records dans la grande région de Montréal. Malgré la chute du nombre d’inscriptions de 25% par rapport à janvier 2020, les ventes ont quand même augmentées de 17%. Cette rareté de propriétés à vendre ne fait qu’accentuer le déséquilibre du marché et fait gonfler les prix de vente. Le prix médian des unifamiliales sur le grand Montréal se situe à 434 000 $, soit une augmentation de 23%. Pour les copropriétés, le prix médian est de 322 000 $ (+17%), tandis que pour les plex (2-5 logements), on parle d’un prix médian de 650 000 $ (+14%). Source : APCIQ
Ce déséquilibre du marché a provoqué un système de surenchères et de multi-offres à la limite de toute cohérence. Dans une entrevue, Julie Gaucher, vice-présidente du groupe sutton – québec inc., nous explique que « les délais de vente ont complètement fondu; un nouveau bien entraîne des visites et des offres dès le lendemain de sa mise en vente, si ce n’est pas le jour même ». Si cela a occasionné un stress additionnel aux acheteurs cette année, les vendeurs ont pu en tirer profit, seulement, ils devront débourser une surprime lors du rachat d’une nouvelle propriété, car la surenchère existe des deux côtés… à moins d’opter pour une région où le marché est moins chaud.
Vers un équilibre de marché en 2021?
Pas tout à fait! Encore aujourd’hui, l’inventaire des propriétés à vendre sur le marché, surtout pour les unifamiliales, demeure très faible. Selon les données de l'APCIQ, en janvier 2021, le nombre d’unifamiliales à vendre dans le grand Montréal à chuté de 51 % par rapport à la même période en 2020. Pour ce qui est des copropriétés, l’offre s’est légèrement améliorée, on note une hausse de 9 % des inscriptions en vigueur. Cette offre globale réduite, continuera de faire grimper le prix des maisons, mais pourrait aussi limiter le nombre de ventes cette année.
Les régions ont toujours la cote
Le télétravail semble devenir une option à long terme pour plusieurs ménages. Conséquence directe : les familles et jeunes couples délaissent leurs appartements et condos minuscules des centres-villes à la recherche d’un nouvel idéal, la banlieue et la campagne pour ses grands espaces et ses demeures plus spacieuses. À Montréal, c’est plus de 35 000 ménages qui ont quitté la ville en 2020. Cette tendance, qui a fait bondir les prix en région, devrait se poursuivre encore cette année.
Qu’en est-il du marché locatif?
Le marché locatif a connu un recul considérable sur l’île de Montréal. Le taux d’inoccupation des logements est passé de 1 % à 6 % entre mai et décembre dernier, selon la CORPIQ. Et l’effet est encore plus prononcé dans les quartiers centraux, comme le centre-ville, Griffintown ou le Plateau–Mont-Royal. La métropole a perdu beaucoup de ses travailleurs et étudiants étrangers, dû aux déplacements internationaux limités. Les locations de type AirBnB sont interdites durant la pandémie, et donc, nombreux investisseurs se retrouvent dans une situation délicate, sans revenus. Le tourisme et l’immigration va éventuellement reprendre. Les étudiants étrangers reviendront. Mais d’ici à ce qu’on se sorte de la crise pandémique, c’est peut-être l’occasion de vendre? Les acheteurs sont nombreux et les propriétaires pourraient conclure une bonne affaire!
Des taux d’intérêts bas, mais…
La Banque du Canada compte maintenir son taux directeur bas et son assouplissement en place tant et aussi longtemps que la pandémie perdurera. Les taux d’intérêt ainsi très bas devraient favoriser la demande de propriétés pour une bonne partie de 2021. Cependant, les banques sont de plus en plus prudentes, resserrent leurs critères et exigent des évaluations agréées augmentant ainsi les délais de financement.
Plusieurs propriétaires ont pu tenir le coup financièrement en 2020 grâce aux reports des paiements hypothécaires accordés par les banques. Le gouvernement a également injecté d’importantes sommes pour soutenir l’économie. Mais de nombreux observateurs craignent que les nouvelles restrictions pour contenir la deuxième vague du virus n'aient pour effet de contraindre des propriétaires à vendre des suites d’une incapacité de payer. Reste à voir si les ménages plus précaires seront en mesure de résister !
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